Ces dernières années, plusieurs appels à projet visaient à encourager et développer les partenariats entre les tiers-lieux, les organismes de formation mais aussi les formateurs, présents sur un territoire.
C'est le cas par exemple de l'appel à projets nationale DEFFINOV Tiers-lieux, mis en place en 2022 par le ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, Régions de France et l’Agence Nationale de Cohésion des Territoires. Dotée d’un budget de 50 millions d’euros, cette initiative cherche à "rapprocher les écosystèmes de la formation et des tiers-lieux pour qu’ils proposent des projets favorisant :
- La diversification des lieux de formation afin de renforcer l’accessibilité des formations et diffuser la logique d’apprentissage par le faire ou en situation de travail ;
- L’émergence de solutions et d’approches pédagogiques innovantes, intégrant les apports des technologies numériques et immersives ;
- La logique de mutualisation des ressources pédagogiques, notamment celles trop couteuses à l’échelle d’un organisme de formation".
"On veut rapprocher la formation des citoyens pour faire de la formation une évidence. (…) On ne peut réussir ce pari que si on rapproche et on démystifie la formation des citoyens, qu’on en fait un objet palpable, accessible, proche et pas simplement cantonné à des lieux qui pour certains peuvent paraitre inaccessibles", déclarait alors Carine Seiler, haute-commissaire aux compétences. L’objectif n'est pas de financer les formations ayant lieu dans ces tiers-lieux, mais les équipements dont pourront bénéficier les apprenants sur place, ainsi que du "temps humain d’animation". "Notre optique, c’est de faciliter leur accès aux outils (…), à des contenus, à des modules. On imagine que les organismes de formation puissent venir réserver des espaces dans ces tiers-lieux, qu’ils puissent avoir accès à des salles de vidéo", a illustré Carine Seiler.